10 Superstar a suivre en 2013

La seule chose comparable au Q.I. de ce duo est leur compétence in-ring. Le tandem vétéran-nouveau venu formé par Cody Rhodes & Damien Sandow n’était pas attendu par beaucoup de fans. Cependant, après que l’ancien champion Intercontinental s’est uni au « Duke of Decency » pour tenter de remporter les titres par équipe, la division entière a été immédiatement mise en demeure. Rhodes n’a rien perdu de sa valeur bien qu’il ait renoncé à son titre très convoité le printemps dernier, et Sandow a prouvé dans un clash avec Sheamus que son attitude d’homme cultivé n’est qu’un semblant de la personne féroce qu’il est dans le ring. S’il y a une raison qui justifie le peu d’équipes ayant succombé à Rhodes Scholars, c’est bien parce que le duo a choisi avec précision leur cible, Kane et Daniel Bryan.
Et oui, ils ont tous les deux une belle pilosité faciale. C’est également important, du moins, c’est ce qu’ils pensent.

Beth Phoenix a peut-être quitté la WWE en 2012 mais une certaine Kaitlyn puissante a su se montrer présente pour prendre le relais de la Glamazone. Partie intégrante de WWE NXT au cours des dernières années, Kaitlyn a eu l’opportunité de gravir les échelons de la division des Divas le soir où elle est devenue aspirante au titre de Layla avant de finalement vivre un calvaire en coulisse lui empêchant d’atteindre son rêve. Eve aura même pris sa place le soir même pour remporter le titre mais la ruée vers l’or de Kaitlyn était sans fin et rien ne l’a stoppé depuis. Dans les mois qui ont suivi, elle s’est montrée comme étant l’une des révélations de l’année après avoir fait preuve de puissance, de domination et d’intelligence durant son séjour auquel elle n’a jamais été aussi près du règne. Une série de circonstances ont gardé Kaitlyn à distance pour le moment mais nul doute que personne l’empêchera de percer à nouveau en 2013 de la meilleure des manières.

Le champion des États-Unis est lui-même devenu un argument convaincant pour rester l’héritier de ce titre, accumulant les prouesses physiques incroyables à l’aide de sa force herculéenne et son style de compétition sans merci. Lorsque ce type a débarqué en printemps dernier aux côtés de la belle Aksana, Antonio Cesaro est rapidement devenu une brute efficace notamment lors de sa capture du titre US contre Santino Marella. Depuis lord, le Superman suisse a dévoilé semaine après semaine des manoeuvres percutantes, de son Neutralizer époustouflant à son European Uppercut très redouté. Oh, nous avons oublié de mentionner qu’il parle cinq langues, ce qui est approprié, puisque son potentiel ne connaît pas de frontières et son talent n’a pas de limite.

Si vous savez où regarder, vous constaterez que Tyson Kidd est l’une des superstars les plus divertissantes de la WWE en 2012. L’élite de donjon des Hart et également ancien champion par équipe n’a misé que sur ses performances de technicien highflyer pour réaliser des manoeuvres innovantes dignes des plus grands qui ont étinceler des petits shows malgré eux comme NXT et Superstars. Bien qu’il n’a pas réussi à récupérer le Money in the Bank de SmackDown, Kidd a fait sentir sa présence dans la compétition. L’un des moments marquants du match voyait Tyson Kidd exécuter un springboard powerbomb dangereux mais osé qui a envoyé Dolph Ziggler à l’autre bout de l’échelle. Kidd a brillé à nouveau aux Survivor Series où il a été le héros de l’Elimination Tag Team match traditionnel. Paradoxalement, il est resté très calme depuis. Pourtant, si la WWE nous a appris quelque chose, c’est que le travail acharné porte petit à petit ses fruits et peu de Superstars ont autant de motivation que Tyson Kidd. Il a prouvé par le passé qu’il est toujours prêt à faire le meilleur peu importe l’opportunité qui lui est confiée, et nous avons le sentiment qu’il fera très mal en 2013.

On peut logiquement dire que 2012 a été une année de perdue pour le bagarreur britannique, dont la prometteuse ascension à travers les rangs de la WWE a été écourtée en février à la suite d’une blessure grave à son coude. Après un long processus de rétablissement (et après un peu d’introspection à travers diverses ruelles miteuses dans Old Blighty), le Barrett Barrage est revenu avec une férocité retrouvée. Une série de combats atroces contre Sheamus ont prouvé que Barrett en avait encore dans les bras et l’anglais a clôturé son année 2012 de la façon la plus dominante possible, en se vengeant d’une défaite à TLC contre Kofi Kingston et en récupérant le titre Intercontinental pour la deuxième fois le 29 décembre à Washington.

A quel point un homme peut-il être affamé ? Avec Ryback, on suppose que c’est une question rhétorique. L’homme a dévoré tout ce qui se mettait sur son chemin en 2012, assaillant un couloir qui l’a mené à travers les rangs de la WWE quasiment jusqu’au titre suprême à Hell in a Cell puis aux Survivor Series. Néanmoins, il ne faut pas plonger trop profondément dans l’hyperbole, mais nous sommes sûrs qu’aucune superstar actuelle dans le vestiaire n’est aussi dominante, et il y a bien une raison. Depuis ses débuts en avril, Ryback a subi seulement trois défaites, et une seule dans un face-à-face (inutile de dire que cette défaite ne fut pas légitime, merci Brad Maddox). En fait, la seule chose que Ryback n’a pas accompli l’année dernière est de ne pas avoir remporté un titre. N’oublions pas que la machine a déjà un TLC match pour le titre de la WWE dans son assiette en 2013. Il semble qu’il n’est plus qu’une question de temps avant que l’homme affamé réclame son repas. Il n’y a qu’une chose que Ryback pourrait ajouter à son parcours de 2012 : « Feed Us More ! ».

Si vous aviez demandé à l’univers de la WWE qui étaient Dean Ambrose, Seth Rollins et Roman Reigns lors des 11 premiers mois de l’année 2012, il y a de fortes chances que vous auriez vu un regard vide… Maintenant, bien sûr, c’est une autre histoire. Depuis que ce trio provenant de NXT a crée le chaos lors des Survivor Series notamment en dévastant Ryback, The Shield a inspiré un malaise indicible dans les rangs des superstars de la WWE, les laissant même dans le doute lorsqu’il s’agit de savoir qui est le prochain dans leur ligne de mire. Prétendant défendre la justice dans une WWE qui en manque prétendument, le trio ne s’est pas montré timide quant aux lutteurs ciblés : John Cena, Ryback, Randy Orton, Hell No, et d’autres qui pensaient être exclu du système. Avec Ambrose comme porte-parole du groupe (et joker, pour ceux qui comprennent), Rollins comme étant le briseur de cou et Reigns en tant que gros bras, The Shield a encore marqué des points en battant l’équipe Hell No et Ryback dans un TLC match brutal lors du pay-per-view éponyme. Ainsi, le groupe a veillé à ce que leur règne de terreur se poursuivent en 2013. Et le plus effrayant dans l’histoire, c’est qu’ils sont simplement au stade de l’échauffement.

Allez comprendre qu’une légère et petite Diva allait devenir le personnage le plus redouté de la WWE dont le nom ne comporte pas le mot « McMahon ». AJ Lee a commencé en 2012 d’une façon modeste et se soumettant à Daniel Bryan. Cependant, après avoir coûté la défaite du WHC à Daniel Bryan, une chose étrange s’est produite : AJ s’est perdue… Soudain, elle avait perdu sa douceur et venait même à se livrer à des jeux d’esprit avec n’importe qui, sans parler de ses sautes d’humeur imprévisibles.
Ses machinations ont finalement transformé Daniel Bryan, le champion de la WWE CM Punk et Kane dans un combat bizarre auquel chacun des participants avaient ses affections pour elle… une aventure qui aurait même fait rougir William Shakespeare. Les choses ont été encore plus intéressantes lorsque M. McMahon a nommé AJ Lee General Manager de Raw, une décision qui – entre autres – a conduit à la création de l’équipe Hell No. Mais AJ s’est retrouvée dans une controverse compliquée lorsque les rumeurs d’une liaison avec John Cena ont fait surface en fin d’année, la forçant à démissionner.
Quelque temps après, AJ Lee remettait ça en trahissant la relation qu’elle vivait avec John Cena avant de trouver du réconfort dans les bras ciselés de Dolph Ziggler. Le 17 décembre, elle fait appel à un surprenant (par sa puissance) Big E Langston de NXT. Quels sont les plans prévus par AJ pour 2013 ? Pourrait-elle une fois de plus devenir un acteur majeur pour l’année civile à venir ? C’est tout simplement fou.

Mesdames et Messieurs, le champion est ici. Personne à la WWE a connu une année plus intéressante que CM Punk, qui a commencé l’année le vent en poupe concernant le soutien de l’univers de la WWE avant de se lancer tel un mercenaire. Ses motivations ? Il était conscient que des favoris de longue date comme The Rock, Triple H et John Cena le négligeaient. Punk a ensuite retrouvé une invincibilité digne de son parcours, en conservant son titre à maintes reprises de son gré ou de force depuis le 1000ème RAW, et en formant même une alliance avec son ancien mentor, Paul Heyman, à la poursuite de la vengeance. Inutile d’en dire plus.

Y’a-t-il vraiment une personne qui ose douter que 2013 sera l’année de Ziggler ? Peu de Superstars ont travaillé sans relâche comme le Showoff l’a fait en 2012. Chaque fois que Ziggler se faisait surpasser par des types comme Sheamus ou Chris Jericho, il revenait encore plus fort lors du rematch. S’il échouait, c’était malgré tout en donnant son maximum et il ne rendait jamais faciles les victoires de ses adversaires. Un combat bien géré à No Way Out contre Sheamus a failli lui offrir le trône, mais il remporte le contrat Money in the Bank de SmackDown un mois plus tard et a profondément lutté pour conserver son bien à TLC contre John Cena. Dolph Ziggler se projettera en 2013 avec la mallette à ses côtés, et une stratégie pourrait s’abattre très bien tôt. Une chose est certaine depuis que AJ Lee et Big E Langston sont maintenant à ses côtés : il agira probablement plus tôt que tard. En bref, pour paraphraser le thème musical du rival le plus récent de Dolph Ziggler : his time is now.